Aller à Capbat
TEXTE DE MARIE-FRANCE MAUBARTHE DISSARD.

Cami de Capbat il y a 50 ans.

Maisons Lau Bégué et Teulé
Cette photo a plus de 50 ans. A cette époque ce chemin n’avait pas de nom. On disait « aller à Capbat. » La première maison, celle que l’on voit sur la gauche, était habitée par Madame Lau Bégué et François son fils. François était maçon et travaillait chez Monsieur Prébendé, le père de Dany qui habite Cami Petite. La seconde maison, sur la gauche cachée par les arbres dont on ne voit que le toit, aurait beaucoup de choses à raconter… Elle était habitée pendant la guerre par des gens qui l’ont quittée précipitamment. Habitée ensuite par Monsieur et Madame Becker. Monsieur Becker était un ancien légionnaire. Suite à la guerre d’Indochine, c’est ensuite les familles Gouillon et Kérignard qui l’occupèrent. La famille Teulé qui habitait prés du moulin, sévèrement inondé lors de la crue de 1952, l’acheta pour être plus en sécurité. Le chemin à cet endroit était bordé des 2 côtés de très anciens murs de galets. Il en reste des pans sur les 2 côtés. Ces murs ont été d’abord victimes de la mécanisation agricole. Les moissonneuses batteuses ne pouvaient pas y passer.
- Maison Maubarthe « A Simoun »
La troisième maison sur la droite est la maison familiale de la famille Maubarthe. On ne disait pas chez Maubarthe mais « A Simoun » ou « A Campagne. » Le chemin traversait ensuite le Lagoé. Il n’y avait pas de pont pour l’enjamber mais une passerelle en pierre pour piétons quand l’eau montait. Le chêne sur la gauche, au niveau de la maison de Monsieur Egéa a été foudroyé et a mis de nombreuses années à périr. Sur la gauche, la ferme Pinthiou occupée par un Monsieur célibataire. Les murs en galets de la grange ont été conservées.
- Marianne, fille de Marie France Dissard, avec son canard sur la passerelle.
- « Lou Tross »
C’est avec un grand plaisir que j’ai pu lire ces quelques lignes Marie-France ; ces informations sont précieuses et les photos magnifiques. J’ai moi aussi appris à faire du vélo sur cette route et mes souvenirs sont nombreux au pont de « chez Popol » avec les copines du village…Quelle nostalgie! Un grand Merci pour ce joli clin d’œil au Cami dé Capbat
Bien à toi
Karine LABORDE-GRECHE