Marie et Anselme Chicoulaa
TEXTE DE GISOU LARIVIÈRE ET MARIE-FRANCE DISSARD.
Marie Chicoulaa nous raconte son mariage:

- Photo de Mariage de Marie et Anselme Chicoulaa
« Je me suis mariée en 1945. J’avais 18 ans… les voisins préparaient la grange pour la réception et le repas. Ils nettoyaient les alentours de la ferme pour que tout soit « nikel ». Il y avait 3 voisins, pas plus, en 1945. Chez nous, les voisins, il y avait… les Labes, les Labarthe, les Laborde; on en n’avait pas d’autres, après il fallait aller loin… le repas se faisait dans la grange et on recevait les invités dans la cour d’abord. Y avait la famille, près, proche, puis éloignée, on allait chercher tout ceux qu’on n’avait pas vu depuis des années. Ensuite, au village, tous les jeunes de l’âge du marié ou de la mariée étaient invités. Y avait des amis mais pas trop parce que si tu en oubliais un, ça faisait… Autrefois, on n’allait pas très loin, autrefois… oh, le repas, je ne me rappelle pas trop… on avait tué un veau, je crois? Mme. Calvo avait fait des poules farcies, désossées et farcies, et on coupait des tranches… Y avait aucun os. Ça durait le midi, et le soir, et même le lendemain. Y avait souvent le « noucet »… la petite noce avec les parents qui étaient encore là, et les voisins. Le dessert, je ne me rappelle pas… des mille feuilles? [ndlr: Ignace Clos lui se souvient très bien de la spécialité du Pâtissier Mouhourat à Artix… cliquez ici pour en savoir plus sur les Mille Feuilles… ou bien Génoise]. Chez nous, on était très nombreux; on n’arrivait pas à les caser, à mettre tout le monde assis. On mangeait d’abord et après on allait faire le tour des cafés du village chez Lacourrège, chez Juliat, et chez Balohé. Pendant ce temps les voisins avaient débarrassé sommairement parce qu’il fallait manger le soir, on recommençait , un potage, une viande , un dessert. On dansait dans les différents bistros. C’étaient les musiciens de Sauvagnon qui jouaient. Le lendemain, il fallait manger les restes et débarrasser les tables, les bancs. Les tables, c’étaient des planches sur des tréteaux… chez nous, il y avait trois tables à tréteaux, chez Labarthe, une ou deux, partout il y avait des tables, parce qu’elles servaient ces tables pour le dépiquage quand la batteuse venait. »
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