1914–1918 Mort pour la France

TEXTE DE HENRIETTE BARBE, née LABORDE-GRÉCHÉ.

Jean-Henri Laborde-Gréché naquit à Siros le 15 mai de l’an 1884 à midi de Jean Joseph Laborde-Gréché et de Mathilde Lalanne son épouse.

Monument aux Morts de Siros
Monument aux Morts de Siros

Le 23 avril de l’an 1908 il épousa Marthe Gabrielle Mariette.

De cette union naquit Joseph le 25 mars 1909.

Jean-Henri fut mobilisé Le 2 août de l’an 1914 et incorporé le 4 août au 283ème régiment d’infanterie dont le casernement était à Saint Gaudens.

Le 24 août, il participa à la bataille d’Eton, dans la Meuse, à quelques kilomètres d’Etain et à la lisière de Dommary.

Alors qu’il se trouvait dans le rang, au milieu de ses camarades, le 2ème classe Jean-Henri fut mortellement frappé à l’épaule par une balle prussienne. 

Le régiment, durement attaqué, effectua un repli et dut laisser les morts sur place.

Plus tard, ces derniers furent déposés à Dommary.

Les dures circonstances de cette situation – transfert, insécurité – firent que l’identification ne fut pas toujours possible. Des plaques nominatives furent perdues. Ce fut le cas pour celle de Jean-Henri.

De ce fait, il n’y a pas de sépulture à son nom. 

Il est supposé que sa dépouille repose dans l’ossuaire de la nécropole nationale de Pierrepont en Meurthe et Moselle.

Des objets personnels furent remis à sa famille : un porte-monnaie, des médailles, son testament chrétien, deux décorations dont la médaille militaire et la croix de guerre 14/18 avec étoile de bronze ainsi que du courrier rédigé par des autorités militaires.

Aujourd’hui, son nom (Jean Laborde) est inscrit au monument aux morts de Siros.

« Le disparu, si l’on vénère sa mémoire, est plus présent et plus puissant que le vivant. » (SHAKESPEARE)